|
|
|
40 arbres abattus : 31 tilleuls centenaires
+ 9 splendides marronniers
|
|
Nous tenons à remercier tous ceux qui ont voté contre l'abattage des 40 arbres, dont les 31 tilleuls centenaires de Carl-Vogt, et tous ceux qui se sont mobilisés pour tenter de sauver l'un des derniers parcs du quartier Jonction-Plainpalais.
Compte tenu des circonstances nous interprétons ce résultat (33% pour les arbres) comme un très bon score pour une association qui s'est battue seule, sans moyens de communications, ni soutien politique et financier.
|
|
|
ENCORE UN NON-SENS ET UN SCANDALE ECOLOGIQUE DE PLUS :
Après l'abattage de tous les tilleuls, nous apprenons que les travaux d'agrandissement du MEG seront réalisés par une entreprise bernoise (Frutiger SA), non intégrée dans le tissu local (pas de sponsoring, de formation professionnelle ou d'emplois), qui fera parcourir 160 km par jour à ses ouvriers...
|
|
Le préau en été
|
|
Un préau magnifique
L'école enfantine de Carl-Vogt accueille depuis près d'un siècle des élèves entre 4 et 7 ans dans un cadre magnifique tant par son préau que par l'architecture de l'école et du bâtiment du musée d'ethnographie (MEG).
Son préau est l'un des plus arborisés, des mieux orientés, des mieux aérés et des plus ensoleillés que l'on rencontre en Ville de Genève.
Il constitue l'un des rares poumons de verdure du quartier de cette dimension et de cette qualité.
Un site apprécié des habitants
Les arbres séculaires et de belle tenue rendent ce lieu particulièrement attachant.
Les habitants ont droit à ce que cet espace arborisé et charmant soit maintenu en l'état.
Un écrin de verdure contre une dalle en béton !
Le projet de l'extension du Musée d'Ethnographie fait fi des qualités du site en proposant l'abattage de 30 tilleuls centenaires, la disparition de la haie et du gazon. Il nous gratifie en échange d'une esplanade de béton sans replantation possible.
Une pub mensongère
Les promoteurs du nouveau musée nous montrent des photo-montages arborisés et verdoyants. Or la construction de la dalle en béton rendrait parfaitement impossible la replantation d'arbres du gabarit et de la qualité de ceux que l'on va sacrifier.
Par ailleurs, on nous expliquait avant le référendum que l'on ne pouvait rien planter sur la dalle recouvrant l'extension souterraine du nouveau musée, raison pour laquelle les autorisations de construire ne mentionnent aucun jardin et aucun budget n'a été prévu à cette fin.
Il est abusif et trompeur de parler de replantation à propos des arbustes et buissons décoratif que l'on prétend disposer sur une mince couche de terre.
NON au sacrifice d'un espace de qualité
1 m2 de verdure est perdu pour un ou deux siècles en général. Dans une ville, rares sont les espaces construits qui redeviennent des espaces verts.
NON à un projet mal ficelé
Nous sommes évidemment favorables à un beau grand musée digne de notre ville, de nos collections et de nos scientifiques.
Mais plusieurs partisans d'un nouveau musée dénoncent un projet minimaliste et sans ambition. Ils critiquent une extension mal conçue et scandaleusement chère (coût 63 263 700 Frs brut) au regard de ses possibilités muséales : 2000 m2 constituent une surface ridiculement faible pour une institution à vocation internationale, et surtout pour l'importance des collections. De plus, cette extension souterraine ne permettra pas d'entreposer sur place les importantes réserves d'objets.
Le préau en automne
|
|
|
|
|
La propagande des partisans du musée
Les enfants contre l'abattage des arbres
Chantage sur les électeurs
La politique de l'autruche
La vengeance des arbres
Aidez-nous !
|